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Affectueux et discret, deux qualificatifs qui lui vont bien : voici l’Akita Inu, un chien peu aboyeur mais qui observe beaucoup. Avec son look de « grand Spitz », l’Akita est un paradoxe ambulant : s’il aime la compagnie, il garde une farouche indépendance, et sous son air calme, il est capable d’initiative prompte et directe. Attention avec ses congénères, car le calme peut se muer en tempête, l’Akita par nature étant un dominant. Il est réputé dévoué à une seule personne, à laquelle il restera fidèle sa vie durant
A la fin de la seconde guerre mondiale, le cheptel était dangereusement réduit et présentait des types différents. Pendant la période de la restauration, Kongo-go, un chien de la ligne de sang Dewa, jouissait d’une popularité passagère mais extrêmement importante. Il présentait extérieurement les traits caractéristiques des croisements réalisés avec des Mastiffs et des Bergers Allemands. Le nombre des éleveurs d’Akita augmenta et la race devint très prisée du public japonais. Cependant, des amateurs éclairés refusèrent d’accepter ce type de chien comme vraie race japonaise et s’efforcèrent d’éliminer les caractéristiques des races étrangères en faisant des croisements avec des Matagi Akitas ; le but était de retrouver le type original de la race. Ces efforts couronnés de succès ont permis de stabiliser la souche pure de l’Akita de grand format bien connu de nos jours. Chien de grande taille et de constitution robuste, l’Akita japonais est un animal bien proportionné, avec beaucoup de substance. Les caractères sexuels secondaires sont nettement marqués. Il se distingue par sa grande noblesse et sa dignité en tout simplicité. De construction solide, l’Akita est un athlète capable de faire de longues balades avec son maître.